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Audit énergétique en copropriété : ce qu’il faut savoir

Photo de deux personnes travaillant sur l'amélioration énergétique d'un bâtiment

Publié le 16 Septembre 2024

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Jusqu’au 1er janvier 2017, l’audit énergétique en copropriété était obligatoire pour les ensembles de 50 lots et plus, s’ils étaient équipés d’un chauffage ou d’un système de refroidissement collectif. Mais si l’obligation a, aujourd’hui, disparu, il est vivement conseillé de le faire, pour bénéficier d’une vision globale de la performance énergétique.

À noter qu’en copropriété, il faut obtenir l’accord des copropriétaires à la majorité simple, lors d’une Assemblée Générale pour entamer cette démarche.

Pourquoi faire un audit énergétique en copropriété ?

Réalisé par un bureau d’études thermiques, un architecte ou un ingénieur, l’audit énergétique en copropriété examine le bâtiment et les parties communes, mais aussi le comportement des occupants des espaces privés. La synthèse dresse l’évaluation complète des performances énergétiques du bâtiment et met en lumière les sources de gaspillage. L’audit fournit également un second document présentant les recommandations de travaux, pour réaliser des économies d’énergie.

À noter qu’il faut distinguer l’audit énergétique en copropriété et le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) collectif. Ce dernier livre uniquement des informations sur les consommations d’énergie et les émissions de CO2 du bâtiment, attribuant à l’ensemble une étiquette énergie et une étiquette climat.

Existe-t-il des aides pour le financer ?

Extrêmement variable d’une entreprise à une autre, le coût d’un audit énergétique en copropriété évolue également avec la complexité du bâtiment et son ancienneté. Heureusement, MaPrimeRenov’ Copro peut prendre en charge une partie de son prix, ainsi qu’une partie des travaux de rénovation (jusqu’à 25 000 € par logement, si la réduction de la consommation du bâtiment est de 35 % et dans la limite de 25 % de la facture totale).

MaPrimeRenov’ Copro permet aussi la prise en charge d’une « Assistance à Maîtrise d’Ouvrage » (AMO), à hauteur de 30 % du prix de la prestation, avec un plafond de 180 € HT par logement et un minimum de 900 € HT par copropriété.