fbpx

Un retour au calme du marché immobilier sur le second semestre 2017

Un retour au calme du marché immobilier sur le second semestre 2017

Publié le 10 Août 2017

Partagez sur :
Facebook Twitter Email
Au second semestre 2017, le marché de l’immobilier semble s’apaiser en France. Si certains attribuent ce phénomène au contexte politique actuel et aux élections présidentielles, d’autres n’hésitent pas à mettre en cause la hausse du taux des intérêts dans la sphère des emprunts.

Les Français moins enthousiastes à l’idée d’acheter ?

Une analyse des requêtes les plus fréquentes sur les moteurs de recherche permet d’évaluer l’intérêt des Français pour un sujet en particulier. En ciblant des notions comme « loi Pinel », « taux immobilier » ou encore « crédit immobilier », on observe une diminution constante du nombre de recherches, et ceci depuis plusieurs mois. Que l’on se place sur des projets comme celui de la souscription à un crédit au meilleur taux ou sur des investissements locatifs avec notamment le dispositif Pinel, le résultat est le même : une baisse d’intérêt effective peut être matérialisée — et elle semble augurer une véritable accalmie dans le monde de l’immobilier.

Le marché de l’immobilier, plus que jamais complexe

Naturellement, utiliser des résultats fournis par les moteurs de recherche ne suffit pas pour étudier précisément le monde de l’immobilier. En effet, il s’agit d’un marché particulièrement compliqué, sur lequel de nombreux facteurs très différents entrent en ligne de compte. D’une façon générale, l’actualité joue toujours un rôle majeur sur les pratiques du moment : ici, le nouveau Ministre de la Cohésion des Territoires pourrait redynamiser ou, au contraire, décourager les acheteurs en modifiant certains dispositifs d’aide à l’acquisition d’un bien. Il faut aussi savoir comment se portent les banques pour mieux anticiper les tendances dans la sphère de l’investissement immobilier. En effet, si elles sont plutôt sur le point d’augmenter leurs taux, les achats vont naturellement reculer. À l’inverse, une baisse — même temporaire — des intérêts peut générer un véritable regain d’attractivité pour les crédits.

Quelles évolutions pour le second semestre 2017 ?

La part des primo-accédants ne cesse de perdre de l'ampleur, elle atteint désormais celle du début de l’année 2015. En ce sens, dans les conditions actuelles, les familles les plus modestes devraient rencontrer de plus en plus de difficultés pour mener à bien leur projet d’achat de résidence principale : les acheteurs de 2017 seront majoritairement aisés. En outre, il faut savoir que la hausse des prix et des taux pratiqués sur le marché incite tous les individus dont le pouvoir d’achat est fort à prendre des décisions rapidement. C’est la raison pour laquelle on observe une importante réduction des délais de vente, notamment là où l’offre est la plus tendue. Comme toujours, la période estivale sera probablement très calme et les demandes d’acquisition vont baisser pendant ces deux mois. En revanche, dès la rentrée, on devrait identifier une stabilité — ou une très légère hausse — des taux. Afin d’espérer un regain de dynamisme sur le marché, il est primordial de pouvoir compter sur deux facteurs indispensables : une diminution des prix de vente et une augmentation du pouvoir d’achat des Français.