Il n’est pas toujours facile d’obtenir l’accord de la banque lorsque l’on souhaite emprunter et devenir propriétaire de sa résidence principale.
Si vous avez essuyé un ou plusieurs refus, sachez qu’il existe des recours : voici quelques idées pour vous permettre d’agir et de concrétiser malgré tout votre projet.
Maîtriser les découverts
Si vous avez régulièrement des
découverts, votre banque peut vous reprocher votre gestion trop approximative
des comptes, et en conséquence refuser de vous prêter de l’argent. Il n’est pas
rare de voir des personnes avoir des difficultés à emprunter pour cette raison,
même si elles sont capables de démontrer des revenus réguliers et de proposer
un apport conséquent.
Prouver sa stabilité professionnelle
En général, les banques estiment
qu’il faut gagner environ trois fois le montant de votre mensualité de prêt
pour être en capacité de le rembourser quoi qu’il arrive… Si vous dépassez le
taux d’endettement de 33 %, beaucoup de banques risquent de refuser votre
projet. N’hésitez pas, en ce sens, à transmettre toutes les preuves de votre
stabilité professionnelle, et pourquoi pas même de vos perspectives.
Avoir un apport de 10 à 20 %
Certaines banques acceptent les
« crédits à 110 % », terme utilisé pour désigner les emprunts sans
apport. Mais elles sont plus à même de refuser les dossiers des personnes qui
ne sont pas capables de fournir un apport de 10 à 20 %. Plus votre capital de
départ est important, meilleures sont les chances d’avoir un accord pour le
crédit.
Maîtriser le coût de l’assurance emprunteur
Si vous empruntez alors que vous
êtes âgé et / ou que vous avez des problèmes de santé, votre assurance de
prêt risque de coûter particulièrement cher, et de peser sur le TAEG (taux
annuel effectif global) du crédit. Mais si le TAEG est trop élevé, il peut
dépasser le taux d’usure… Et quand on va au-delà de ce taux d’usure, les
banques ne peuvent légalement pas proposer de prêt.