Brice Moyse, Responsable des agences Immopolis Immobilier, nous dresse un nouveau bilan du marché immobilier, post-pandémie.
Depuis la sortie du troisième confinement, le marché immobilier se structure et les biens se classent en 3 catégories :
- Les petites surfaces, studios et 2 pièces :
qui résistent plus ou moins bien, et toujours selon leurs caractéristiques (exposition,
emplacement…), et pour lesquels il n’y a pas de changements majeurs sur les
prix
- Le haut de gamme (dernier étage, terrasse,
jardin…) : résiste aussi mais ne se vend plus non plus à n’importe quel
prix
- Et puis il y a cette entre-catégorie, qui est
touché et qui dans les 6 mois qui viennent va subir une baisse des prix sur
Paris
Cette entre-catégorie représente des appartements qui n’avaient
pas été mis sur le marché, ou alors mis sur le marché à des tarifs trop élevés.
Les propriétaires avaient alors fini par les retirer faute d’acquéreurs. Ces
vendeurs remettent maintenant leurs biens sur le marché sauf que l’on est plus
du tout au prix d’avant la pandémie. A ce moment-là, le marchait était d’ailleurs
déjà en « surchauffe » et les prix ne montaient plus.
On assiste alors à un rencentrage des prix et encore plus qu’hier,
chaque bien a son propre prix selon ses caractéristiques : exposition,
étage, ascenseur, qualité de l’immeuble, le bruit (qui est devenu quelque chose
de nouveau, avec la pandémie les gens avaient perdu l’habitude du bruit) …
Aucune catastrophe cependant ! Les prix s’étaient
tellement envolés qu’on assiste seulement à un recentrage, qui serait de toutes
façons arrivé. Le marché a besoin de reprendre son souffle.
On ne peut pas parler de crise de l’immobilier mais dans
toute période difficile, les vendeurs ont tendance à surestimer leur bien.
Exemple d’un appartement qui ne se vendait pas pendant un an :
Un bien est sur un site immobilier depuis un an et ne se
vend pas. Trois visites en un an et un tarif affiché à 1 400 000€. Après
visite, l’appartement vaut en fait 1 200 000€. A ce prix-là, il va se
vendre. C’est un deuxième étage sur l’avenue du Faubourg Saint Denis, un peu
bruyant, bon plan, bel appartement, bel immeuble, mais si celui-là vaut ce
prix, que vaut le cinquième et dernier étage ?!
C’est pour cela que nous allons aller vers un marché plus
sain.
Voici les effets du COVID, qui a accéléré un phénomène que l’on aurait eu de toute façon.
Le prix du mètre carré à Paris est un peu descendu, on était
à 10 800€ et on est passé à 10 600€ le mètre carré. Il devrait encore
un peu descendre, mais rien d’alarmant.
Face à ce phénomène et pour vendre son bien immobilier dans les meilleures conditions, rapidement et au bon prix, il faut faire appel à un expert immobilier pour son projet.